Depuis plusieurs années, un groupe d’étudiants en première année de l’ENSEEIHT réalise un projet solidaire à Madagascar avec l’association Écoles du Monde.
Cette année, du 5 juillet au 11 août 2025, dix étudiants ont participé au projet : Diane Melin, Adèle Le Luec, Pénélope Herzhaft, Amélie Durand, Ninon Imbault, Emma Caillaud, Martin Favre, Jules Robin, Gabriel Kpodoh et Mathurin Viot.
La mission s’est déroulée à 40 km de Mahajanga, au nord de Madagascar, au sein de l'école de Besely située au cœur de la brousse, créée par l’association Écoles du Monde.
En effet, l’éducation constitue un enjeu majeur à Madagascar, en particulier en milieu rural. L’accès à l’école y est souvent limité par le manque de moyens, d’enseignants et d’infrastructures adaptées.
Faute de pouvoir suivre une scolarité régulière, de nombreux enfants se retrouvent à travailler dans les champs ou à errer dans leur village.
Pour répondre à ces défis, l’école de Besely, fondée par l’association Écoles du Monde, s’engage à offrir aux enfants un accompagnement éducatif complet, directement au cœur de la brousse malgache. Afin de garantir la continuité des apprentissages dès la rentrée, l’association mobilise de jeunes volontaires français et des animateurs malgaches. «Notre priorité est l’accès à l’éducation, base de tout développement économique, dans les zones les plus enclavées de Madagascar.» nous dit Charles Gassot, président d’Écoles du Monde. Leur présence permet d’accompagner les enfants durant l’été afin qu’ils puissent rester sur place et reprendre plus facilement le chemin de l’école à la rentrée, en évitant les décrochages scolaires.
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En collaboration avec les animateurs malgaches, les bénévoles français ont animé des activités variées avec les élèves, du CP au lycée. Ces échanges ont porté sur plusieurs thématiques : en mêlant activités ludiques et pédagogiques (maths, français, olympiades de sports, arts, travaux manuels comme la création de jeux de société, jeux de réflexion tels que les échecs). “Ce voyage a été pour moi, l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Ces six semaines nous ont permis d’apprendre énormément, de nous imprégner de la culture et surtout de nous attacher aux enfants de l’école.” nous dit Adèle.
Les activités sont basées sur le droit à l’éducation pour tous, et également l’égalité des chances.
Afin de financer leur projet, les volontaires français de l’ENSEEIHT ont constitué des dossiers à l’attention de N7dev, AIn7, Fonjep et FSDIE en vue d’obtenir des financements, et ces derniers ont abouti favorablement.

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