Human7 – Projet Népal – 2025

Cette année, l'AIn7 et N7Dev ont soutenu un projet de solidarité international réunissant sept étudiants de l’ENSEEIHT : Paul Salaun, Eliot Martineau, Pierre Desanlis, Hugo Escourrou, Quentin Beucher, Quentin Crouts de Paille et Zoé Moreau.

Du 7 juillet au 18 août 2025, un groupe d’étudiants a mené une mission solidaire de six semaines dans les villages de Sikles et Tangting, situés à une trentaine de kilomètres au nord de Pokhara, au Népal. Accueillis et hébergés par les directeurs des deux écoles locales bâties grâce à l’association Pahar Trust Nepal, les étudiants ont pu s’impliquer dans la vie scolaire et communautaire.
Dans ce pays, l’accès à l’éducation reste un véritable enjeu. Si 84 % des enfants sont scolarisés, la majorité abandonne l’école avant l’âge de 11 ans. Le manque d’infrastructures, de personnel enseignant qualifié, ainsi que l’impact récurrent des catastrophes naturelles freinent la scolarisation et exposent de nombreux jeunes au travail précoce ou à la délinquance.
Face à ces difficultés, Pahar Trust Nepal œuvre depuis plusieurs années pour améliorer les conditions d’apprentissage. L’association a déjà construit plus de 160 écoles antisismiques, organise régulièrement des formations destinées aux enseignants et a lancé le projet “Science in the Sky”, qui équipe les établissements de matériel scientifique et de laboratoires pédagogiques. Ces initiatives offrent aux élèves des zones reculées un accès renforcé à une éducation de qualité et durable.

Au cours de leur mission, les étudiants ont apporté un soutien précieux aux enseignants dans plusieurs disciplines, notamment les mathématiques, les sciences, l’anglais et la géographie. Ils ont également mis en place des activités ludiques inspirées du programme scolaire népalais, offrant ainsi aux élèves une approche différente et plus interactive de leurs apprentissages.
En dehors des cours, ces moments d’échanges se sont prolongés durant les pauses, où étudiants et écoliers ont partagé des instants conviviaux autour de jeux de société ou d’activités sportives, favorisant ainsi le lien humain et culturel au-delà de la salle de classe.
Outre leur contribution pédagogique, certains étudiants ont mené des actions concrètes pour améliorer les infrastructures scolaires. À Sikles, Quentin C. s’est particulièrement investi dans la rénovation complète de la salle informatique, laissée hors d’usage avant leur arrivée. Grâce à son travail, l’école dispose désormais d’un espace fonctionnel, ouvrant de nouvelles perspectives pour les élèves.
Parallèlement, il a entrepris la réalisation d’un documentaire retraçant cette mission solidaire. Ce film met en lumière des séquences de cours, des instants de partage et de convivialité, ainsi que de brèves interviews d’élèves. Sa diffusion est prévue à l’ENSEEIHT et auprès des donateurs, afin de valoriser l’expérience vécue et de témoigner de l’impact du projet.
Paul Salaun : “Après huit semaines passées au Népal, je pense pouvoir dire sans hésiter que c'était l’une des expériences les plus incroyables et enrichissantes de ma vie. Avant de partir, je n’imaginais pas que ce voyage me marquerait autant. Dès l’atterrissage, le dépaysement est total. Le trafic, la dynamique et l’ambiance de Katmandou sont très différentes de ce à quoi nous sommes habitués en France. Mais le vrai choc fut lorsque nous sommes arrivés dans les villages. Des paysages époustouflants, et surtout un mode de vie complètement différent du nôtre. Nos rencontres avec les professeurs et les élèves nous ont permis d’en apprendre plus sur ce pays, ses coutumes, ses traditions, et ses croyances. Les quatre semaines dans les écoles nous ont permis de nous rapprocher des élèves, au point de créer de vraies amitiés. Nous avons pu prendre les contacts de certains professeurs et élèves, ce qui nous permet de rester en contact, même après notre retour. Les adieux ont été douloureux, nous aurions aimé rester plusieurs semaines de plus si cela avait été possible. Pour résumer, cela a été une expérience très enrichissante pour nous tous, aussi bien au niveau humain que culturel.”
Les volontaires français de l’ENSEEIHT ont préparé des dossiers à destination du fonds de dotation N7dev, de l'AIN7 et du FSDIE afin d’obtenir les financements, qui ont permis de réaliser ce projet humanitaire.